Le 25 février, le New York Times publiait un article de la diplomate américaine consacré à Vitali Tchourkine intitulé « Mon ami, l'ambassadeur de Russie ».
Et de poursuivre: « Je suis convaincue que la Russie de monsieur Poutine représente une immense menace pour les intérêts des USA et que ceux, comme Donald Trump, qui glorifient le président russe ( ou comparent par erreur le rôle déstabilisant de la Russie dans le monde au rôle des USA ) se trompent. Le gouvernement russe a éliminé ses opposants politiques, s'est emparé de territoires appartenant à ses voisins souverains, a tué d'innombrables civils en Syrie et s'est ingéré dans des élections démocratiques, y compris aux États-Unis. »
Au final, tout est très élégant: la diplomate énumère les vertus, alors que le « terrible Russian » — l'assassin silencieux au visage humain — ne suscite pas la compassion, mais plutôt le dégoût. Les Russes ont déjà commencé à remercier Samantha Power pour sa nécrologie: « Elle a qualifié Vitali Tchourkine d'ami ». Cela semble pourtant loin de la vérité.
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