Mike Pence, le vice-Président américain, Rex Tillerson, le Secrétaire d'État et James Mattis, secrétaire à la Défense, sont venus en Europe afin d'assister à la Conférence sur la sécurité de Munich, à une réunion des ministres des Affaires étrangères du G20 ainsi qu'à une conférence des pays membres de l'OTAN. Les messages transmis à la communauté internationale, sont-ils vraiment en décalage avec les déclarations de Donald Trump?
Jacques Hogard, président du cabinet d’intelligence stratégique EPEE, considère que « tous les réseaux de l'établissement politiquement correct se déchaînent contre cette administration, à peine en place […] qu'elle est vilipendée, montrée du doigt. C'est vrai que la venue en Europe de ces responsables a été un petit peu étonnante, parce qu'ils ont dit des choses qui visaient à apaiser les débats, à calmer le jeu, mais je ne pense pas fondamentalement que ça change. »
Le politologue et chercheur à l'IFRI, Philippe Moreau-Desfarges estime qu'il ne s'agit pas là de néo-conservatisme, mais bien d'anti néo-conservatisme: « l'administration Trump, c'est l'administration du repli. Elle est dans le siège du Tea Party et elle tire la leçon de deux choses: premièrement le fait que les États-Unis ne seraient pas aimés dans le monde et deuxième raison, un déclin économique des États-Unis notamment qui est perçu à travers le problème des classes moyennes […] Au fond, Trump veut bâtir une forteresse américaine. »
Retrouvez l'intégralité de l'émission sur notre chaine YouTube