La directive est entrée en vigueur ce week-end. Elle a été largement condamnée et dénoncée à travers le pays et sur les réseaux sociaux.
« Les Libyens ont exprimé leur ressentiment face à cette directive, certains organisations ont fait savoir leur désaccord, dénonçant une atteinte à la liberté. La décision a été tout d'abord examinée du point de vue religieux, puis les autorités militaires ont choisi de la mettre en suspens lorsqu'elles ont constaté qu'elle avait été mal interprétée. Mais, je répète, elle a été adoptée pour des raisons de sécurité », a déclaré le représentant officiel du parlement libyen Abdulla Blikih à Sputnik.
Le gel de l'interdiction de voyager seule a été annoncé par la directrice de la commission de la société civile de cette région, Abir Mneina, qui a rencontré les responsables militaires. Elle a déclaré à la BBC qu'on leur avait demandé d'annuler l'interdiction, mais que finalement la décision a été prise de la geler temporairement afin d'examiner plus en détail la question.
Les réactions d'indignation et de colère se sont répandues de tout le pays. Les Libyens, femmes ou hommes, de l'Est comme de l'Ouest, ont semblé cette fois tous en désaccord avec cette décision.
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