« Sans l'assistance de la Russie, nous n'aurions pas été en mesure de réussir notre opération à Al-Bab », a-t-il indiqué, avant d'ajouter que « si un autre pays avait mis en œuvre cette opération, elle n'aurait pas eu autant de succès ».
Dans son discours, il a aussi mentionné le rôle des États-Unis dans les relations entre la Russie et la Turquie, qui pourraient « adhérer à la position russe et turque sur le règlement de la crise syrienne, dont tous les États profiteraient. »
« Aujourd'hui, la Russie et la Turquie jouent un rôle très constructif sur la scène internationale. Si Donald Trump est vraiment un homme politique et un dirigeant sage, il verrait que les liens entre [le président russe Vladimir] Poutine et [le président turc Recep Tayyip] Erdogan sont étroits et il deviendrait la troisième puissance qui pourrait renforcer ce dialogue », a ajouté M. Cevik.
Le 18 janvier, la Russie et la Turquie ont mené leur première opération aérienne conjointe contre Daech en Syrie autorisée par Damas. Dix-sept avions ont tiré des missiles et largué des bombes sur 36 cibles dans les banlieues d'Al-Bab.
Le 24 février, l'armée turque a annoncé avoir repris le contrôle total de la ville d'Al-Bab, au nord de la Syrie, après en avoir délogé tous les djihadistes de Daech avec le soutien de la Russie, de l'armée gouvernementale et de l'armée syrienne libre.
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