Vers 2016, le taux de fécondité en Ukraine a légèrement remonté, jusqu'à 1,5. Toutefois, ce taux reste inférieur au taux de fécondité de remplacement nécessaire pour le renouvellement des générations, qui est d'au moins 2,1 enfants par femme dans les pays industrialisés, explique Nolan Peterson dans les pages du National Interest.
Et malgré la hausse du taux de fécondité depuis l'an 2000, les naissances ukrainiennes totales ont continué de baisser. Il y avait plus de 365 000 naissances en Ukraine en 2016, contre 412 000 en 2015 et 466 000 en 2014.
Ce sont les maladies cardio-vasculaires (68 %) et le cancer (18 %) qui causent le plus de décès en Ukraine. Les problèmes d'accès de la population aux services médicaux de qualité aggravent davantage la situation.
Qui plus est, les jeunes ne veulent pas lier leur vie à leur pays natal et tendent à émigrer. L'indépendance de l'Ukraine vis-à-vis de l'Union soviétique est devenue une véritable catastrophe économique qui a transformé l'institut familial en un fardeau insupportable pour de nombreux Ukrainiens, estime Nolan Peterson.
Quoi qu'il en soit, l'avenir du pays dépend d'une politique démographique efficace. Kiev doit donc prendre au plus vite des mesures visant à stimuler la natalité, estime l'auteur de l'article.
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