Bien que le journaliste n'ait pu étudier en détail toutes les informations disponibles, en raison du nombre énorme de données, une partie de ces enregistrements témoigne du fait que CNN avait faussé les données d'un sondage, indique le site du journaliste Projet Veritas.
« Nous ne savons pas tout ce qui est enregistré sur ces bandes audio. Nous n'avons écouté que certaines d'entre elles », précise James O'Keefe.
Comme le précise le site de l'activiste, James O'Keefe possède encore de plus de 100 heures d'enregistrements. En outre, le journaliste a également offert une récompense de 10 000 dollars à celui qui pourrait fournir des informations révélant la malhonnêteté des médias.
« Nous continuerons à promouvoir une nouvelle ère du journalisme, qui se caractérise par la publication de l'information à la manière de WikiLeaks », a déclaré M. O'Keefe.
Selon l'activiste, le Projet Veritas vise à enquêter et à rendre publiques les actions illégitimes des médias mainstream, qui estiment que les Américains ne sont pas en mesure de prendre de bonnes décisions sur la base des informations disponibles.
James O'Keefe a ajouté que le président Donald Trump avait pris connaissance des publications et les avait approuvées.
« Je viens de recevoir la confirmation que Donald Trump avait vu les publications du Projet Veritas sur CNN. Il a dit que c'était super! », a écrit l'activiste sur son Twitter.
Just received confirmation that @realDonaldTrump has seen and heard about the @Project_Veritas @CNN leaks. He said "that's so cool"!
— James O'Keefe (@JamesOKeefeIII) 23 февраля 2017 г.
Auparavant, Donald Trump a pointé du doigt les plus grandes chaînes de télévision, ainsi qu'un journal prestigieux, les accusant de propager de fausses nouvelles. Dans un nouveau règlement de comptes, le président a souligné le manque d'objectivité du New York Times, NBC News, ABC, CBS et CNN en les traitant en prime d'« ennemis des Américains ».
Le président a indiqué à plusieurs reprises qu'il appréciait Fox News, tandis qu'il accuse CNN et le New York Times de calomnies. En particulier, il a accusé le NYT d'être « malhonnête » et a fustigé « la couverture très pauvre et incorrecte du "phénomène Trump" » lors de sa campagne présidentielle.