Et d'ajouter: «Il est indispensable de continuer le combat jusqu'au bout.»
Le député LR insiste: ne pas avoir un candidat de la droite française veut dire « laisser gagner l'extrême droite de madame le Pen ». Un scénario qui, selon lui, « serait un déni de démocratie ». Dans ces conditions, M. Copé estime que l'ancien premier ministre représente un « choix pragmatique » au moment où « nous sommes dans l'ère du pragmatisme ».
Évoquant les origines de l'Affaire Fillon et les accusations d'«emploi fictif» qui pèsent sur le candidat de la droite, le député, qui en 2012 a mené une guerre sans merci contre François Fillon pour la présidence de l'UMP, dément fermement la variante selon laquelle la droite pourrait avoir contribué à dénigrer l'ancien premier ministre.
« En l'occurrence, c'est arrivé par la presse », observe-t-il, ajoutant qu'ensuite les magistrats se sont mis à enquêter.
« C'est la CGT, le Parti communiste, l'extrême gauche. C'est leur manière de faire campagne », a-t-il indiqué, tout en assurant que la démarche visait à « déstabiliser le pays ».
« C'est connu, on le sait très bien. Ils sont contre les réformes et, en particulier, contre ceux qui veulent faire des réformes. Nous voulons faire des réformes à droite, forcément, ça leur déplaît », a résumé le député.
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