« La Turquie ne dispose pas de systèmes de défense aérienne de moyenne et de longue portée. Cela présente un grave problème sécuritaire, car la Turquie a parmi ses voisins dans la région des pays qui disposent de missiles balistiques », explique M. Eslen.
Selon lui, l'intention d'Ankara d'acheter des systèmes antimissiles russes pourrait se heurter à une vive opposition des pays occidentaux. « Ils pourraient nous dire: vous êtes membres de l'Otan, votre système de défense aérienne doit être intégré dans celle de l'Alliance, et les systèmes russes sont incompatibles avec cette exigence », prévient-il.
« Nous sommes au courant du fait que le territoire couvert par les complexes Patriot en Turquie est très limité. Et nous pouvons constater que les systèmes S-400 figurent parmi les meilleurs au monde aujourd'hui », a conclu le militaire turc.
Parmi d'autres pays ayant manifesté un intérêt pour les systèmes S-400 figurent notamment la Chine et l'Inde.
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