Les États-Unis lancent un signal fort à la Chine, trouvant inadmissibles ses activités dans la zone des îles litigieuses.
« Le 18 février, les navires du groupe aéronaval comprenant le porte-avions de la classe Nimitz, USS Carl Winson, accompagné de destroyers, ont commencé des opérations de routine en mer de Chine méridionale », indique un communiqué de presse de l'US Navy.
Le nouveau secrétaire d'État américain Rex Tillerson a déclaré, avant son entrée en fonction, que les États-Unis devaient lancer un « signal clair » à la Chine sur le caractère inadmissible de ses actions sur les îles contestées en mer de Chine méridionale. Il a également qualifié d'illégale la construction par la Chine des îles artificielles.
Pékin a rétorqué en disant que ses activités étaient tout à fait légales et s'inscrivaient dans le cadre de sa souveraineté territoriale.
En juillet 2016, la Cour permanente d'arbitrage (CPA) de La Haye, saisie par les Philippines, a invalidé les prétentions chinoises en mer de Chine méridionale. La CPA a statué que les éléments de l'archipel des Spratleys revendiqués par la Chine n'étaient pas à même d'accueillir une population humaine et n'avaient donc pas le statut d'île. Ces « éléments » n'étaient donc « pas capables de générer une zone économique exclusive ».
La Chine n'a pas accepté et n'a pas reconnu cette décision de la Cour, la jugeant « nulle et non avenue ».
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join »