Selon le rapport, 24 % des attaques par déni de service (DDoS) proviennent des États-Unis, qui se sont hissés au premier rang au quatrième trimestre de 2016.
Viennent ensuite le Royaume-Uni (10 %), l'Allemagne (7 %) et la Chine (6 %), note Akamai Technologies, une société spécialisée dans la mise à disposition de serveurs de cache pour les entreprises et la lutte contre les cyberattaques.
La Russie n'occupe que le 5e rang avec 4,4 % des attaques informatiques.
« En 2016, les sites Internet russes ont été la cible de plus de 70 millions de cyberattaques. Le nombre des attaques DDoS a presque triplé par rapport à 2015 », a indiqué mercredi M. Khramov lors d'une conférence consacrée à la cybersécurité de l'infrastructure sensible dans l'OSCE, organisée à Moscou.
Début décembre 2016, le Service fédéral de sécurité (FSB) de Russie a annoncé que des services secrets étrangers préparaient des attaques DDoS d'envergure visant à déstabiliser le système financier russe.
La société de télécommunications nationale Rostelecom a confirmé cette information avant de préciser qu'elle avait repoussé les cyberattaques contre cinq grandes banques et institutions financières.
Dans ce contexte, le porte-parole du président russe Dmitri Peskov a déclaré que des services de renseignement étrangers étaient à l'origine des attaques contre les institutions financières russes.
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