De l'avis des archéologues, la province du Golestan, dans le nord de l'Iran, est parmi les régions les plus riches du pays en monuments historiques et culturels. Citons notamment Turang Tappeh, Islam-Tappeh, l'ancienne ville de Gorgan, la digue d'Iskandar ou la muraille de Gorgan, Gonbad-e Qabus, autant de monuments préislamiques qui remontent au troisième millénaire avant notre ère. Ils sont considérés comme d'importants monuments historiques de la Perse ancienne, qui reflètent l'histoire et la civilisation de cette noble contrée. La province du Golestan occupait par le passé l'est de la province du Mazandaran, mais vu sa spécificité régionale, elle a été reconnue en 1997 province souveraine, conformément aux plans de développement du pays. Gorgan est son chef-lieu.
La province du Golestan, d'une superficie de près de 22 000 kilomètres carrés, jouxte le Turkménistan au nord, la province du Khorasan à l'est et est bordé à l'ouest par la mer Caspienne. Plusieurs ethnies, comme des Farsis, des Turkmènes, des Sistanais, des Baloutches, des Kurdes, des Turcs (Azerbaïdjanais et Qizilbash) et des Kazakhs habitent cette province.
Le mont Shahvar culmine à 3 320 mètres et domine le sud-ouest de la province. Au pied du mont, vers le sud et l’est de la province il y a des terrains à grain fin et à gros grain recelant de multiples bassins d’eaux souterraines exploitées pour les puits et canaux. Les plaines occupent une grande partie de la province du Golestan.
Le mont Shahvar culmine à 3 320 mètres et domine le sud-ouest de la province. Au pied du mont, vers le sud et l’est de la province il y a des terrains à grain fin et à gros grain recelant de multiples bassins d’eaux souterraines exploitées pour les puits et canaux. Les plaines occupent une grande partie de la province du Golestan.
La ceinture verte qui s’étend entre les montagnes du le sud et les territoires arides et semi-arides du nord a un climat modéré et offre des terres fertiles.
La ceinture verte qui s’étend entre les montagnes du le sud et les territoires arides et semi-arides du nord a un climat modéré et offre des terres fertiles.
Dans la moitié nord de la province, les terres sont arides et semi-arides. Il y a un minimum de précipitations vu l’évaporation de l’eau. Les terres de la région sont salées et peu fertiles.
La région dispose, grâce à son climat varié, de ressources naturelles extrêmement riches : forêts épaisses, pâturages et terres agricoles.
Dans la moitié nord de la province, les terres sont arides et semi-arides. Il y a un minimum de précipitations vu l’évaporation de l’eau. Les terres de la région sont salées et peu fertiles.
La région dispose, grâce à son climat varié, de ressources naturelles extrêmement riches : forêts épaisses, pâturages et terres agricoles.
Le fleuve Gorgan, long de 250 kilomètres, prend sa source au pied des monts de la province de Khorassan et traverse certaines régions de la province du Golestan se jette dans la Caspienne. Le barrage de Vashmgir, sur le fleuve Gorgan, permet d’irriguer les terres en période sèche et de prévenir les crues du fleuve.
Le fleuve Gorgan, long de 250 kilomètres, prend sa source au pied des monts de la province de Khorassan et traverse certaines régions de la province du Golestan se jette dans la Caspienne. Le barrage de Vashmgir, sur le fleuve Gorgan, permet d’irriguer les terres en période sèche et de prévenir les crues du fleuve.
Les fouilles archéologiques à Turang Tappeh, à proximité de Gorgan, montrent que cette région comprenait des villages comptant beaucoup d’habitants, au moins aussi anciens que la Ville brûlée (Shahr-e Sokhteh) au Sistan. Ils maîtrisaient des techniques de poterie développées et disposaient de canaux d’irrigation pour les besoins de l’agriculture. Cette région est mentionnée sous le nom de Varkâna dans les inscriptions achéménides, y compris dans l’inscription de Béhistoun et sous le nom de Gurgan dans les inscriptions pehlvi. Les historiens grecs lui donnent le nom d’Hyrcanie. Elle était dirigée par le père de Darius.
Les fouilles archéologiques à Turang Tappeh, à proximité de Gorgan, montrent que cette région comprenait des villages comptant beaucoup d’habitants, au moins aussi anciens que la Ville brûlée (Shahr-e Sokhteh) au Sistan. Ils maîtrisaient des techniques de poterie développées et disposaient de canaux d’irrigation pour les besoins de l’agriculture. Cette région est mentionnée sous le nom de Varkâna dans les inscriptions achéménides, y compris dans l’inscription de Béhistoun et sous le nom de Gurgan dans les inscriptions pehlvi. Les historiens grecs lui donnent le nom d’Hyrcanie. Elle était dirigée par le père de Darius.