Cette décision est justifiée par des arguments environnementaux — le risque de pollution des eaux souterraines et de séismes entre autres. La Chine, au contraire, étend le recours à ces technologies et sa production de gaz de schiste devrait quadrupler dans les années à venir.
La Chine adopte une attitude complètement opposée: Pékin souhaite décupler sa production annuelle de gaz pour atteindre 30 milliards de mètres cubes d'ici 2020. La production de gaz de schiste en Chine fin 2015 atteignait déjà près de 4,5 milliards de mètres cubes, ce qui est plusieurs fois supérieur aux résultats des années précédentes.
Les entreprises gazières russes sont pour l'instant dans l'expectative vis-à-vis des technologies de schiste. Et pour cause: elles rencontrent déjà des problèmes pour écouler le gaz produit par les méthodes traditionnelles et meilleur marché.
« Les travaux dans la production de gaz de schiste sur le territoire russe sont inopportuns dans un avenir prévisible à cause des réserves élevées des gisements gaziers traditionnels. A moyen et long terme, le développement de la production de gaz de schiste en dehors de l'Amérique du Nord se limitera à quelques pays, sachant que les États-Unis en resteront le plus grand producteur », a conclu le conseil d'administration de Gazprom à l'issue de sa réunion d'octobre 2016.
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