Ces crimes qui n'ont pas eu lieu
En décembre dernier, un habitant du Texas a avoué avoir mis le feu à son véhicule et sa moto et avoir écrit des propos racistes sur le portail de sa maison et ce pour se faire passer pour une victime d'un crime motivé par la haine.
Et ce cas est loin d'être isolé. Le 20 janvier, un étudiant musulman du Wisconsin a annoncé que quelqu'un avait écrit un slogan islamophobe sur la porte de sa maison. Toutefois, les enquêteurs ont établi que l'inscription avait été faite par le plaignant lui-même et l'ont interpellé pour fausses accusations. Une agence d'information locale n'a pas tardé à lier ces fausses allégations aux actions de Donald Trump.
« Ce message hostile aux musulmans est une conséquence du chaos qui prend de l'ampleur dans le pays suite au décret de Donald Trump d'interdire provisoirement de visa les ressortissants de sept pays à dominante musulmane », a-t-il été écrit.
Voici encore trois cas, d'ailleurs séparés: dans les États du Michigan, de la Louisiane et de New York, trois jeunes femmes musulmanes ont déclaré avoir subi des agressions de la part de partisans de Donald Trump. Comme lors des cas susmentionnés, l'enquête a réussi à établir qu'aucun incident n'avait eu lieu. Deux plaignantes comparaîtront bientôt devant la justice.
Alerter l'opinion publique
« Hyperboliser ou mentir au sujet du racisme aux États-Unis n'a aucun sens. Les accusations fabriquées ne profitent à personne. Les personnes qui le font ne rendent pas service aux vraies victimes de ce genre de transgressions », résume dans un commentaire à la chaîne RT le journaliste américain Ted Rall.
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