Le camp en question accueille plusieurs milliers de personnes sur le territoire d'un ancien marché des environs d'Alep. Les pavillons commerciaux ont été aménagés en logements mais il n'y a ni eau ni chauffage.
Les militaires russes ont fait venir dans cette banlieue d'Alep non seulement des rations de nourriture, mais également des plats chauds, préparés immédiatement après leur arrivée dans les cuisines de campagne.
Une mission de députés des plus grands pays européens a visité ce camp précis. Le député belge Filip Dewinter explique qu'il est, sans exagération, "bouleversé par ce qu'il a vu".
"Nous voulions voir de nos propres yeux ce qui se passait à Alep car les médias européens mentent souvent sur les événements ici. J'ai honte que l'UE ne fasse rien pour Alep — elle n'apporte pas d'aide humanitaire ou autre au peuple syrien. Je voudrais remercier le gouvernement russe et le président Poutine pour tout ce qu'ils font actuellement ici", partage le député.
"En tant qu'officier je dois prendre avec sang-froid ce qui se passe ici, mais nous sommes tous très inquiets pour les Syriens et espérons que cette guerre se terminera et que les gens reviendront à une vie normale", livre un officier russe.
Les récits de ceux qui sont contraints de vivre dans ce camp de réfugiés témoignent des crimes commis par les terroristes pendant les années où ils contrôlaient l'Est d'Alep.
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