« Naturellement, nous sommes préoccupés par la rhétorique exacerbée des États-Unis et de l'Iran. Je pense que la Russie fera tout son possible pour réduire le degré de tension. En ce qui concerne les besoins de l'Iran dans nos efforts de médiation, la question doit être adressée directement aux partenaires iraniens. Jusqu'à présent, nous n’avons reçu aucune demande », a expliqué l’ambassadeur.
« On sait que lors de la réunion (d’Astana, ndlr) l'ambassadeur américain au Kazakhstan était présent à titre d'observateur. Nous croyons qu'il y a un certain "champ" pour coopérer avec la nouvelle administration américaine dans le domaine de la lutte contre le terrorisme. Qui plus est, l'équipe de Donald Trump semble se préparer à une telle coopération. Nous espérons que la coopération avec la nouvelle administration, contrairement à la précédente, sera constructive et apportera de véritables résultats », a conclu Levan Djagarian.
Lors de sa campagne électorale, le président américain a déclaré qu’il considérait l’accord signé par l’administration de son prédécesseur Barack Obama avec Téhéran comme « honteux » pour les États-Unis et qu’il le réviserait s’il était élu à la présidence.
Malgré l’intention de Donald Trump de réviser l’accord international sur le nucléaire iranien, Téhéran assure qu’il sera fidèle à son engagement de ne pas produire d’armes nucléaires.