La Cour suprême d'Israël a repoussé dimanche au 5 mars la démolition des maisons de neuf familles d'une colonie de Cisjordanie décidée par un tribunal en 2015.
Jeudi, la police israélienne a affronté la résistance de colons radicaux qui refusaient d'évacuer Amona, une colonie dite « sauvage », c'est-à-dire illégale aux yeux du droit israélien qui reconnaît les autres colonies.
Le 1er février, le premier ministre israélien Benjamin Netanyahou a annoncé que le gouvernement israélien avait validé la construction de 3 000 nouveaux logements en Cisjordanie.
Le parlement israélien examinera lundi en deuxième et troisième lectures (la dernière) un texte visant à légaliser des milliers de logements de colons en Cisjordanie.
En décembre 2016, le Conseil de sécurité de l'Onu a demandé à Israël de cesser les implantations dans les territoires palestiniens et à Jérusalem-Est, dans une résolution rendue possible par la décision des États-Unis de ne pas utiliser leur droit de veto.
La résolution 2334 votée le vendredi 23 décembre exhorte Israël à « cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation en territoire palestinien occupé, dont Jérusalem-Est », affirmant par ailleurs que les colonies israéliennes « n'ont pas de valeur juridique » et sont « dangereuses pour la viabilité d'une solution à deux États ».
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