« Le président est très sérieux au sujet de ces fuites », a souligné M. Spicer dans une interview à Fox News, ajoutant que l’administration américaine était en train de mener une enquête sur ces incidents.
« C’est un fait très inquiétant », a indiqué le porte-parole.
Sean Spicer a refusé de fournir des commentaires sur l’enquête en cours. Commentant les conversations avec les dirigeants de l’Australie et du Mexique, le porte-parole du président les a qualifiées de « franches », mais a précisé que pendant ces entretiens les parties avaient abordé des questions litigieuses et s’étaient disputé sur certains détails.
Selon l’agence, en discutant de la question de la construction du mur à la frontière des deux pays afin de mettre fin au trafic de drogues mexicain vers les États-Unis, le président américain n’excluait pas de faire appel à l’armée américaine si les troupes du pays voisin n’arrivent pas à contrer les « mauvais gars ».
« Vous avez un tas de mauvais gars. Ce que vous vous efforcez de faire ne suffit pas pour les arrêter. Je crois que vos militaires sont effrayés alors que nos militaires ne le sont pas, et donc je pourrais tout simplement les envoyer pour qu’ils s’en occupent », a déclaré Donald Trump cité par AP.
Pour sa part, le Washington Post a publié un article affirmant que l’entretien téléphonique entre le président américain et le premier ministre australien Malcolm Bligh Turnbull, qui a eu lieu le week-end dernier, s’était déroulé dans une ambiance extrêmement houleuse et avait été brusquement interrompu par la partie américaine. Cet entretien portait notamment sur l‘accord sur l’échange de réfugiés.
Le chef du gouvernement australien a démenti cette information, qualifiant l’entretien de « direct et franc ». Il a précisé que la conversation s’était achevée de façon respectueuse. Ce que le président américain a par la suite confirmé, tout en remerciant M. Turnbull pour son honnêteté et accusant les médias d’avoir menti.
Donald Trump est connu pour ses relations tendues avec les médias américains. Il accuse la plupart d'entre eux de manque d'objectivité et de professionnalisme.
Il critique toujours CNN, dont l'abréviation a été définie par lui comme « Clinton News Network » (« la chaîne d'actualités de Clinton », appellation originale « Cable News Network »), le New York Times, le Washington Post et BuzzFeed.
Lors de sa conférence de presse tenue le 11 janvier, Trump a refusé de répondre à une question d'un journaliste de CNN, Jim Acosta.
« Vous ne me poserez pas de question », lui a répondu Donald Trump avant d'accuser CNN de faire de « l'intox ».
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