Depuis la démission de l'ex-premier ministre Matteo Renzi, dont la réforme électorale a été repoussée au référendum, ce dernier nourrit encore beaucoup d'espoirs quant à d'éventuelles élections anticipées. Selon des sources du parlement italien, le vote pourrait se tenir au printemps. Conscient du changement d'atmosphère politique et compte tenu de la hausse du soutien aux partis d'opposition, Renzi ne veut pas perdre son influence et s'inquiète de l'avenir du parti démocrate qu'il dirige.
La décision de la cour de ne pas annuler entièrement la loi électorale mais d'y apporter des amendements significatifs signifie que l'organisation d'élections anticipées est techniquement possible. De plus, d'après des sources politiques italiennes, on évoque activement aujourd'hui l'idée d'un vote au printemps — une petite victoire pour Renzi qui prône par tous les moyens la tenu de législatives anticipées. Malgré la défaite au référendum, l'ex-premier ministre espère profiter de l'occasion pour rester à la tête de son parti et même revenir au poste de chef du gouvernement.
"Renzi voudrait organiser les élections au printemps en pensant qu'il sera capable de gagner et de contrôler les processus internes dans son parti. Mais je suis certain que les Italiens ne voudront pas revoir un gouvernement de gauche qui a été incapable de régler les principaux problèmes de l'Italie: la migration, le chômage et la crise économique. Je le répète: les Italiens ont déjà donné une chance au gouvernement de gauche et ne veulent plus voir Renzi, Gentiloni et le parti démocrate. Organisons les élections maintenant et nous verrons. Nous n'avons pas peur d'un vote démocratique", a déclaré le leader de la Ligue du Nord Matteo Salvini.
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