Les chercheurs ont scanné les cerveaux de 27 astronautes, avant et après un séjour dans l'espace, dont 13 ont réalisé une mission en navette spatiale durant quinze jours, et les 14 autres une mission à la Station spatiale internationale (ISS) pendant six mois. Après leur retour, les spécialistes ont constaté que la durée de mission spatiale influençait directement l'intensité des changements du cerveau de l'astronaute.
« Nous avons découvert que les grandes zones de la matière grise rétrécissent. Cela pourrait être lié à la redistribution de liquide céphalo-rachidien lors des séjours spatiaux. La gravitation n'influence pas de liquides de nos corps, elle ne les attire pas vers le bas. Donc, les visages des astronautes deviennent bouffis, le cerveau se modifie est se contracte », a expliqué la chef des recherches Rachael Seidler.
Avec cela, il est intéressant de constater que dans les zones du cerveau, liées à l'information sensorielle provenant des pieds, la matière grise a, au contraire, augmenté. Les spécialistes soulignent que dans les conditions de microgravité à la Station spatiale internationale, le cerveau d'un homme s'adapte d'une façon intensive à la mobilité dans ses nouvelles conditions. Ce sont des zones du cerveau qui fonctionnent très activement.
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