Début 1992, le président russe annonçait que les missiles nucléaires seraient détournés des sites américains et d'autres pays occidentaux vers les eaux neutres, et la déclaration conjointe de la Russie et des États-Unis signée à Camp David a officiellement mis un terme à la Guerre froide.
"Dire que la détérioration des relations entre Moscou et l'Occident n'est pas une nouvelle guerre froide n'est pas hypocrite", estime Oleg Boudnitski, professeur à la chaire d'histoire politique du Haut collège d'économie de Moscou.
Le monde actuel est devenu bien plus complexe. Il est loin d'être seulement bipolaire. Dans la "diversité biologique" contemporaine, il est devenu bien plus difficile pour les diplomates et les hommes politiques de se repérer, de chercher des alliances et de manœuvrer.
En début de semaine, le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a déclaré que l'Otan n'aspirait pas à une confrontation ou une nouvelle guerre froide avec la Russie, car l'Alliance n'identifiait aucune menace de guerre globale ou à la sécurité de ses membres.
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