« Après l’examen exhaustif de la source, nous avons conclu que le bâtiment au-dessus de la source, de la station de pompage, l’équipement et les réseaux électriques avaient été endommagés à 85 %. Les terroristes ont détruit le complexe à trois endroits. La source de Harouch est entièrement détruite », a indiqué dans un commentaire à Sputnik Nabil al-Hassan, ministre syrien des Ressources hydrauliques.
Et d’ajouter que, pour le moment, l’aqueduc ne fonctionnait toujours pas: les parties responsables ont prélevé des échantillons d’eau pour exclure tout risque. Ce n’est qu’après, soit dans deux ou trois jours, que l’eau potable coulera des robinets des habitants de Damas.
Ils n’ont pas cessé de menacer de détruire la station, avoue Firas Hariri, soldat de l’armée syrienne qui a pris part à la libération de la ville.
« Le combat était mené la nuit. Les snipers tiraient sur nous de tous les côtés. Du 1er au 23 janvier, 50 soldats, moi compris, ont occupé une position dans un immeuble situé juste en face de la source. La distance ne dépassait pas 100 mètres. À l’aide de hautparleurs, les extrémistes n’ont pas cessé de nous menacer de faire sauter la station », relate-t-il.
Selon lui, les troupes gouvernementales ont entamé leur offensive dans les montagnes. « Nous sommes venus de deux côtés. (…) Nous avons réussi à tromper l’attention d’une partie des terroristes et à détruire leur front commun », se souvient-il.
Firas assure que les terroristes avaient miné la source et ont cherché à la détruire entièrement.
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