« Ça ne nous regarde pas », a déclaré le porte-parole du président russe Dmitri Peskov, prié de commenté le décret du président américain Donald Trump sur l’immigration, hué par les politiciens et ayant provoqué le mécontentement d’une partie des Américains.
January 28, 2017, updated. #muslimban #nobannowall #resist JFK O'Hare BOS DFW SFO SEA Dulles DEN LAX EWR PHL MSP PDX, and more. pic.twitter.com/pjL1BD2YOL
— Nadene Rehnby (@queennadene) 29 января 2017 г.
Les mesures annoncées par la nouvelle administration américaine figuraient dans le programme électoral du candidat républicain, qui avait également envisagé d'interdire à tous les musulmans de se rendre aux États-Unis.
Le nombre de réfugiés que les États-Unis s'engagent désormais à accueillir est plafonné à 50 000, toutes nationalités confondues, alors que depuis le début de l'année financière (octobre 2016), le pays en a déjà accepté près de 30 000. À titre de comparaison, l'administration de Barack Obama s'était fixée pour objectif d'accepter 100 000 réfugiés en 2017.
S'agissant de la seule Syrie, la suspension du programme d'accueil des réfugiés restera en vigueur jusqu'à nouvel ordre, Donald Trump ajoutant toutefois qu'une priorité sera accordée aux minorités religieuses, ce qui favorisera les chrétiens de Syrie.
La rivale malchanceuse de Donald Trump à l'élection présidentielle Hillary Clinton a exprimé son soutien envers les protestataires. « Je suis avec ceux qui manifestent aujourd'hui à travers le pays pour défendre nos valeurs et notre Constitution. Ce n'est pas ce que nous sommes », a écrit Mme Clinton sur son compte Twitter.
I stand with the people gathered across the country tonight defending our values & our Constitution. This is not who we are.
— Hillary Clinton (@HillaryClinton) 29 января 2017 г.
La chancelière allemande Angela Merkel a déclaré pour sa part que les restrictions à l'immigration aux Etats-Unis n’étaient pas « justifiées ».
Le nouveau chef de file des sociaux-démocrates allemands, membres de la coalition gouvernementale d'Angela Merkel, Martin Schulz, a également fustigé Donald Trump.
Selon lui, M. Trump « a brisé de manière insupportable un tabou », a-t-il déclaré à Berlin, accusant le président américain de tenir des « propos dangereux et honteux » contre les migrants.