Cela fait suite à la signature d'un accord entre l'entreprise et la ville de Brno (République Tchèque) dans le but de créer une ligne Hyperloop reliant Bratislava (Slovaquie).
Pourquoi Hyperloop s'installe-t-il précisément dans la « ville rose », et que peut apporter ce projet à la région et à la France? Nous avons posé la question à Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse.
Selon lui, la société californienne envisageait de s'implanter en Europe depuis longtemps, et le fait qu'elle a choisi Toulouse ne relève pas du hasard, la ville étant un « concentré assez rare de croissance économique record, de croissance démographique, de présence très forte de centres de recherche, de concentration également d'entreprises très performantes de haute technologie ».
« Toulouse, poursuit-il, a été pionnière en matière de transports. C'est ici à Toulouse que l'aviation civile est née au lendemain de la Première Guerre mondiale. Nous avons également un métro, nous sommes la deuxième ville de France pour le métro automatique, extrêmement performant. »
Ainsi, il est tout à fait logique, selon lui, qu'une nouvelle zone d'activités liée au transport intelligent, à la robotique et aux drones soient développée sous peu à Toulouse, sur le territoire de l'ancienne base militaire de Francazal.
« Le modèle économique de l'entreprise — comme c'est souvent le cas aux États-Unis — ne consiste pas en une approche industrielle massive d'emblée, elle consiste à créer une équipe pour la recherche au service du projet et ensuite à nouer des partenariats avec des entreprises déjà sur place ou des laboratoires de recherche déjà installés », a conclu le locuteur de Sputnik.