« Vous dites souvent "agresseur". Je me demande pourquoi cet "agresseur" en Crimée prend beaucoup plus soin de nos Ukrainiens. Ils touchent une retraite quatre fois supérieure à la mienne, les soins sont gratuits, le gaz moins cher. […] Qui est donc l'agresseur? Nous sommes nous-mêmes les agresseurs ici, à l'intérieur du pays », a déclaré l'homme en direct.
« Je pensais trouver des patriotes qui voudraient partir. On m’a fait signe que j’étais fou », a-t-il expliqué.
Selon lui, personne ne veut quitter la Crimée pour l’Ukraine.
Rattachée à l'Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954, la Crimée a regagné la Fédération de Russie suite à un referendum organisé au printemps 2014. Plus de 95 % des habitants de la péninsule ont voté pour ce rattachement qui n'a jamais été reconnu par Kiev. Moscou a à maintes reprises réitéré que le référendum s’était déroulé conformément aux normes démocratiques et au droit international.