Depuis le début de la crise syrienne, les partisans de l'ASL sont convaincus que le conflit devait être résolu pacifiquement, mais la situation a forcé les manifestants à prendre les armes pour se protéger, a expliqué M. Faris.
« Quand la Russie est intervenue dans le conflit et a soutenu le régime (du président syrien Bachar el-Assad, ndlr), la Turquie était un médiateur entre nous, nous avons adopté la position de la Russie, parce que les paroles de cette superpuissance se traduisent en actes », a déclaré le dirigeant de l'ASL.
« Je suis passé du côté de mon peuple, je ne suis pas resté aux côtés du régime ou du gouvernement. Notre lutte contre le régime n'a pas de base idéologique et religieuse, c'est un affrontement entre les opprimés et les oppresseurs. Ceci est prouvé par le fait que des gens de différents points de vue et croyances nous ont rejoints. Je suis convaincu que tous les Syriens peuvent vivre en paix, indépendamment de la nationalité, de la religion ou des croyances », a-t-il souligné.
Selon lui, depuis le début de la crise syrienne, l'ASL n'a tué aucun civil et n'a utilisé personne comme bouclier humain. L'homme a déclaré que l'Armée luttait contre Daech avant même que l'organisation n'ait été reconnue comme terroriste.
« Nous croyons que les négociations d'Astana sont l'une des étapes vers une solution pacifique. Nous faisons confiance à certains États qui soutiennent ce processus. Nous entendons construire une relation de confiance avec la Russie sur cette question. Nous regardons de façon favorable le soutien que la Russie accorde au régime. Mais cela ne durera pas longtemps si aucune décision n'est prise. »
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