« Nous allons là-bas (à Bruxelles, ndlr), nous allons être co-présidents de la conférence de Bruxelles, comme c'était le cas à Londres [lors de la conférence des donateurs sur la Syrie en février 2016] », a annoncé M. de Mistura.
La Russie et les États-Unis devraient être invités à la Conférence des donateurs syriens à Bruxelles au printemps, proposée par la diplomate en chef de l'UE, Federica Mogherini, envoyé spécial de l'Onu pour la Syrie, a déclaré Staffan de Mistura.
« Comment imaginez-vous que les pays qui sont tellement impliqués dans la résolution de la crise syrienne ne soient pas invités? », a-t-il répondu quand on l'a interrogé sur la participation de la Russie et des États-Unis à la conférence de Bruxelles.
L'envoyé spécial de l'Onu confie également qu’il compte sur des mesures pour renforcer la confiance des parties et surveiller le respect du cessez-le-feu en Syrie lors des pourparlers d'Astana censés réunir le 23 janvier Damas et l'opposition à la table des négociations pour discuter du règlement du conflit qui ravage le pays depuis plus de quatre ans.
Staffan de Mistura n’exclut pas d’inviter les groupes armés de l’opposition à la table des négociations à Genève, après Astana. Cela ne dépendra que des résultats de la rencontre au Kazakhstan, a-t-il conclu.
Le 9 septembre 2016 en Suisse, Sergueï Lavrov, ministre russe des Affaires étrangères et son homologue américain John Kerry ont adopté un plan en plusieurs étapes pour la résolution de la crise en Syrie, selon lequel le 12 septembre un cessez-le-feu a été introduit dans le pays. La trêve a duré environ une semaine, les deux parties se sont accusées plusieurs fois d'avoir violé le cessez-le-feu.
En octobre de la même année, les États-Unis ont rompu leur coopération avec la Russie en Syrie, accusant Moscou de violations du cessez-le-feu et de bombardements qui ont fait des victimes parmi les civils, accusations démenties par la Russie.