Trump est bien brouillon pour le moment.
On ne peut que souhaiter que Donald Trump liquide l'Otan, mais sera-ce possible? Et que fera une Europe vieillie et bien débile? Une armée internationale pour faire venir plus de réfugiés et envahir la sainte Russie, obsession numéro un de la gourde Merkel, des agents baltes et des humanitaires scandinaves?
L'effondrement financier non plus ne fait aucun doute mais on sent qu'il sera provoqué pour en finir avec le populisme et avec les peuples — comme ces pseudo-guerres mondiales, guerres cabalistiques conçues et agencées par les oligarchies anglo-saxonnes et leurs marionnettistes finalement.
La cible indienne avec une population martyrisée par un pouvoir fou et sacripant nous montre ce qui va nous arriver: la privation d'argent, qui là-bas se marque par une explosion du chômage et une vie encore plus cauchemardesque pour la partie la plus pauvre de la population, soit quelques centaines de millions de personnes.
L'Inde est le laboratoire du cauchemar à venir.
Dans un bel article de Norbert Haering traduit par nos amis de lesakerfrancophone.fr, on lit ceci:
Le président américain Barack Obama a déclaré que le partenariat stratégique avec l'Inde était une priorité de sa politique étrangère. La Chine doit être maîtrisée. Dans le cadre de ce partenariat, l'agence américaine de développement USAID a négocié des accords de coopération avec le ministère indien des Finances. L'un d'eux a pour objectif déclaré de repousser l'utilisation de l'argent liquide en faveur des paiements numériques, en Inde mais aussi dans le monde entier.
Barack Obama sera clairement le leader le plus fasciste des Etats-Unis, nous prévenait Webster Tarpley.
Le projet va plus loin; car on va implanter quelque chose aux pauvres en Inde.
Le directeur de projets de Catalyst est Alok Gupta, qui occupait le poste de chef d'exploitation du World Resources Institute à Washington, dont l'USAID est l'un des principaux commanditaires. Il était également un membre original de l'équipe qui a développé Aadhaar, le système d'identification biométrique à la Big Brother.
Les banques mondiales s'initient au techno-fascisme, au cyber-nazisme, et on se rapproche ici du texte de l'Apocalypse de Saint-Jean (XIII, 16-17):
Et elle fait qu'a tous, petits et grands, et riches et pauvres, et libres et esclaves, on leur donne une marque sur leur main droite ou sur leur front; et que personne ne peut acheter ou vendre, sinon celui qui a la marque, le nom de la bête, ou le nombre de son nom.
Haering s'explique sur le responsable de cet exercice:
Le partenariat pour préparer l'interdiction temporaire de la plupart des liquidités en Inde coïncide approximativement avec le mandat de Raghuram Rajan à la tête de la Banque centrale indienne…Raghuram Rajan a de nombreuses raisons de s'attendre à grimper aux échelons les plus élevés de la finance internationale et donc de bonnes raisons de jouer le jeu de Washington. Il était déjà président de l'American Finance Association et récipiendaire inaugural du prix Fisher-Black en recherche financière. Il a remporté les prix généreusement dotés d'Infosys pour la recherche économique et de la Deutsche Bank pour l'économie financière ainsi que le prix Financial Times / Goldman Sachs pour le meilleur livre d'économie
C'est cet agent US qui affame son pays. On peut le récompenser en le mettant au FMI d'après Haering:
Il est considéré comme un successeur possible de Christine Lagarde à la barre du FMI, mais peut certainement aussi s'attendre à être considéré pour d'autres emplois de premier plan dans la finance internationale.
Attendez-vous à en subir autant. La crise américaine masquée a normalement attendu son Trump pour se dévoiler, et on ignore comment ce dernier tiendra. Trump arrive en tout cas à point nommé pour incriminer les populismes, sport favori des oligarques de Davos (la Montagne magique de Thomas Mann), qui fêtent le triomphe de leur politique: les huit les plus riches (les noms d'oiseaux Zuckerberg, Bezos, Bloomberg, Ellison, Gates, etc.) sont plus riches que les quatre milliards les plus pauvres. On peut ajouter Omidyar, patron d'EBay, issu d'une famille proche de la CIA sous la dictature du shah d'Iran qui tire aussi les ficelles dans ce jeu sadique de la démonétisation.
La domination américaine-apocalyptique est la clé de ce contrôle planétaire du cash (il en sera de même de l'or, quand on vous ordonnera de le remettre à un certain prix):
Chaque banque internationalement active peut être soumise au chantage par le gouvernement des États-Unis afin qu'elle suive leurs ordres, puisque la révocation de sa licence pour faire des affaires aux États-Unis ou en dollar équivaut essentiellement à les mettre en faillite. Il suffit de penser à la Deutsche Bank, qui a dû négocier avec le Trésor américain pendant des mois entre payer une amende de 14 milliards de dollars et très probablement faire faillite, ou s'en tirer avec sept milliards et survivre. Si vous avez le pouvoir de mettre en faillite les plus grandes banques même des grands pays, vous avez aussi le pouvoir sur leurs gouvernements. Ce pouvoir par la domination sur le système financier et les données associées est déjà là. Moins il y a de liquide, plus ce pouvoir est important et sécurisé, car l'utilisation d'espèces est un moyen important de se soustraire à ce pouvoir.
Où veulent-ils aboutir? A une liquidation-mise au pas (on vivrait comme des zombies, avec un peu de monnaie numérique)? Ou à notre liquidation-extermination? J'avais recensé dans mon livre sur Internet (il va reparaître), traduit et commenté surtout en Amérique du Sud, la logique eschatologique de tout cela, bien décrite dans des essais futuristes: 70 millions de survivants après une apocalypse subtile, qui permettrait aux oligarques de se mettre à l'abri dans des haciendas, le tout servis par des robots.
Clint Eastwood expliqua que dans la vie il y a ceux qui creusent et ceux qui tiennent le pistolet. Il y a surtout ceux qui impriment les billets, ceux qui maintenant ne veulent plus faire bonne impression.
Et puis il y a nous. Gare à nous. Car nos élites considèrent, disait déjà Debord, qu'elles n'ont été que trop patientes jusque-là.
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