La capacité de bactéries programmées de sentir l'environnement et de réagir aux moindres changements les rend particulièrement utiles pour les appareils qui travaillent dans le corps humain ( biosenseurs et implants ), indique le coauteur du travail William Bentley de l'université de Maryland.
Par exemple, les bactéries contrôlées seront capable de « remarquer » des produits nocifs dans l'organisme de l'utilisateur et d'y réagir, alors que le dispositif diffusera un antibiotique pour prévenir la propagation de l'infection.
L'un des domaines d'application de la nouvelle méthode sont les biosenseurs où il est possible d'utiliser des bactéries restructurées pour qu'elles détectent des substances précises. Par exemple, il est possible de les programmer pour rechercher des infections concrètes pour retrouver des composés précis. Dès que la substance visée est détectée les bactéries programmées s'illumineront.
Selon les estimations, la mise au point à part entière de la technologie demandera 1 à 2 ans. Les chercheurs prévoient également de créer des pilules à avaler contenant des bactéries programmées qui récolteront les données nécessaires à l'intérieur de l'organisme.
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