Pour la première fois depuis le référendum de juin 2016 sur la sortie du Royaume-Uni de l'UE, la première ministre a expliqué en détail quelles démarches seraient entreprises par les autorités pour remplir la volonté du peuple. "Nous devons profiter de ce moment historique, de ce tournant dans notre histoire pour marquer une pause et nous demander quel pays nous voulons être", a-t-elle affirmé à la population. Et d'ajouter: "Ma réponse est claire. Je veux que le Royaume-Uni sorte de cette période de changement plus fort, plus juste, plus uni et plus ouvert que jamais. Nous avons décidé de quitter l'Union européenne non pas parce que nous rejetons ses valeurs ou pour lui causer du tort, mais pour restaurer notre droit à l'auto-détermination. Nous quittons l'UE mais nous ne quittons pas l'Europe."
Dans le même temps, en politique étrangère (qui était déjà la prérogative des pays membres et non de Bruxelles) Londres appelle au maintien de "relations aussi bonnes et étroites que possible" avec les partenaires de l'UE. Theresa May a notamment laissé entendre que cette nouvelle donne n'influencerait pas la politique de sanctions contre la Russie.
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