Avant même d’entrer officiellement dans ses fonctions d’ambassadrice américaine auprès de l’Onu, Nikki Haley s'interroge déjà sur les priorités des Nations Unies et sur la question de savoir si la contribution américaine au budget de l’organisation est rentabilisée.
« Nous apportons 22 % du budget des Nations unies, soit bien plus que n'importe quel autre pays. Nous sommes une nation généreuse », écrit Mme Haley dans son discours, consulté par Reuter, « mais nous devons nous demander ce que nous apporte de bon cette contribution disproportionnée. Ce que nous payons nous est-il retourné? »
Bien qu’elle ait l'intention de dire qu'elle attend avec impatience de représenter les États-Unis sur la scène internationale de l’Onu, Nikki Haley ne cache pas son scepticisme au sujet de la valeur actuelle des Nations unies, ce qui fait écho à l’opinion exprimée par le président élu Donald Trump et ses conseillers selon lesquels l’organisation basée à New York est biaisée, gonflée et inefficace.
La future ambassadrice a également critiqué l'administration Obama pour avoir permis au Conseil de sécurité de condamner Israël et a promis qu’elle ne laisserait plus jamais une telle chose se reproduire, si sa candidature était approuvée par le Sénat américain.
Fin décembre dernier, le Conseil de sécurité de l'Onu a voté une résolution exhortant Israël à « cesser immédiatement et complètement toute activité de colonisation en territoire palestinien occupé, dont Jérusalem-Est ». Le bureau du premier ministre israélien a ensuite déclaré que son pays ne respecterait pas la résolution.
Nikki Haley, la jeune gouverneur de Caroline du Sud est devenue la première femme nommée par Donald Trump dans son administration. Il faut néanmoins que le Sénat approuve sa candidature pour qu’elle devienne officiellement ambassadrice des États-Unis auprès de l’Onu.