Les pays occidentaux qui accusent la Russie d'ingérence dans leur politique rejettent leurs fautes sur autrui, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov lors de la conférence de presse avec le ministre autrichien de l'Europe, de l'Intégration et des Affaires étrangères, Sebastian Kurz.
« Le président élu américain, dans des interviews aux New York Times et à Bild, a exprimé son opinion sur la politique migratoire de l'Allemagne. Et mon homologue John Kerry a de son côté indiqué que cette démarche revêtait un caractère immoral et constituait une ingérence dans la politique intérieure allemande », a noté le chef de la diplomatie russe.
« C'est du deux poids deux mesures et même plus. Ceux qui nous accusent devraient au moins en rougir, car ils essaient de rejeter leurs fautes sur autrui », a conclu le diplomate russe.
Le 18 janvier, à deux jours de son départ du poste de chef du Pentagone, Ashton Carter a déclaré à l'agence Bloomberg que les possibilités de coopérer avec la Russie s'étaient réduites au fil des ans.
À l'opposé de l'administration américaine sortante, le président élu Donald Trump considère la lutte contre le terrorisme comme une priorité de sa politique extérieure.
Lors de sa conférence de presse de mardi 17 janvier, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a salué cette volonté « qui manquait jusqu'à présent à nos partenaires américains ».
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