« Quand je suis arrivé j’ai vu tout de suite qu’Anastasia était en difficulté avec la moto qui était complètement retournée. Je sais très bien que c’est très lourd une moto. Anastasia a une très bonne technique de pilotage sauf que quand il lui est arrivé ce problème je savais très bien qu’elle était dans une situation difficile et ça me paraissait normal de m’arrêter pour lui relever sa moto », confie Gregory Morat dans un entretien à Sputnik.
Ce moment a été saisi par l'opérateur d'une chaîne de télévision. Anastasia, en larmes, lui a demandé de l'aide, malheureusement, l'opérateur a été forcé de refuser: il est interdit aux médias d'interférer dans la course de quelque façon que ce soit. Le motard français est arrivé une minute après et assure n’avoir pas remarqué la caméra, l’ayant fait tout naturellement.
« Moi, je l’ai fait de manière vraiment naturelle, je ne me suis pas posé de questions. Je ne savais pas non plus qu’il y avait à ce moment-là la télé qui filmait. Étant donné qu’on était dans la course et qu’on était vraiment concentré sur ce qu’on faisait, moi je n'ai rien vu, aucun élément extérieur, j’étais concentré sur Anastasia pour l’aider. D’ailleurs elle a très bien fini le rallye. Je trouve aussi que c’est une personne exceptionnelle qui a un mental très fort et que c’est plutôt elle l'héroïne, parce que faire un Dakar c’est très dur et elle, elle était là, elle l’a terminé avec brio et je suis ravi pour elle qu’elle ait fait ça ».
« Après, en rentrant le soir, j’ai commencé à voir sur Facebook que j’avais eu plein de messages de soutien de la Russie, ce qui m’a fait très plaisir. Je continue à en recevoir aujourd’hui et… je suis ravi que ça ait fait plaisir à beaucoup de personnes », raconte-t-il.
« Je suis ravi d’avoir pu aider Anastasia et aussi que la Russie soit contente. Ça donne aussi une bonne image de la France et ça me fait plaisir », conclut Gregory Morat.