Les spécialistes ont analysé les informations de plus de 100 000 habitants de l'Islande récoltées entre 1910 et 1975. Il s'est avéré qu'en 65 ans la part des gènes liés à la capacité des individus à une longue éducation avait diminué.
Selon l'idée des scientifiques, le fait est que les personnes concentrées sur le développement de leurs capacités intellectuelles sont moins prédisposées à la procréation.
Cet effet n'est pas encore conséquent: en quelques décennies le QI des Islandais a baissé en moyenne de 0,04 points, indiquent les chercheurs. Cependant, en prenant en compte tous les gènes responsables de l'éducation de l'homme ce chiffre peut atteindre 0,3 points par décennie. "Et si la tendance identifiée se maintenait pendant plusieurs siècles, les conséquences pourraient être très graves", craignent les experts.
Ses collègues d'autres pays précisent également qu'il ne sera possible de tirer des conclusions définitives sur cette évolution qu'après plusieurs générations d'humains. Sachant que la génétique "n'est pas la seule à affecter la volonté et la capacité des intellectuels à avoir une famille et des enfants", indiquent les scientifiques.
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