« Si vous et moi on paie des impôts, les grandes entreprises, elles aussi, sont tenues de le faire. Unissons-nous et combattons ensemble cette course à l'allègement fiscal, qui risque de devenir réalité au cas où cela dépendrait uniquement du gouvernement conservateur du Royaume-Uni », souligne le vice-premier.
Selon lui, « cela concernera tous les Européens puisque le système de sécurité sociale de l'UE sera en l'occurrence mis à mal et les contribuables ordinaires seront obligés de porter le fardeau fiscal. »
« C'est pour cela, poursuit-il, que j'appelle à ne pas conclure de nouveau traité commercial avec la Grande-Bretagne tant qu'on ne se tombera d'accord sur la lutte contre l'évasion et course à la baisse des impôts. »
Selon le Guardian, c'est la possibilité de réduire l'impôt sur les bénéfices qui a séduit en son temps beaucoup de partisans haut placés du Brexit.
La première ministre britannique Theresa May entend lancer la procédure de divorce d'avec l'UE d'ici fin mars, en activant l'article 50 du Traité de Lisbonne, ce qui déclenchera un processus de négociations de deux ans. Mais elle devra se conformer à la décision de la Cour suprême du pays, qui doit se prononcer sur la nécessité ou non de consulter le parlement auparavant. Sa décision est attendue d'ici la fin du mois de janvier.
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