Tout en accusant gratuitement la Russie d'attaques informatiques, l'administration du président sortant américain Barack Obama passe sciemment sous silence le fait que les serveurs Internet essentiels se trouvent aux États-Unis, a relevé dimanche le secrétaire général du Conseil de sécurité russe Nikolaï Patrouchev.
« L'administration de Barack Obama impute des attaques informatiques à la Russie et ce, sans aucune preuve, tout en omettant de reconnaître que les serveurs Internet essentiels se situent sur le territoire américain et sont utilisés par Washington à des fins de renseignement et autres pour maintenir la domination des États-Unis dans le monde », a déclaré M. Patrouchev au journal Rossiïskaïa gazeta.
En octobre, les officiels du renseignement américain ont affirmé que les cyberattaques visant le système électoral des États-Unis étaient lancées par des hackers russes. Plus tard, par l'intermédiaire des médias, la CIA a accusé la Russie d'avoir hacké les serveurs du Parti démocrate afin d'aider Donald Trump qui a remporté la présidentielle du 8 novembre aux États-Unis. À signaler que le FBI ne s'est pas joint à ces allégations. Toujours est-il que la Maison Blanche n'a produit aucune preuve à l'appui de l'implication de Moscou dans les cyberattaques visant à impacter les résultats de la présidentielle américaine.
Fin décembre, les États-Unis ont expulsé 35 diplomates russes, en les qualifiant « d'agents secrets » et ont adopté de nouvelles sanctions contre la Russie, accusant les services secrets et plusieurs individus russes d'ingérence dans la présidentielle américaine par des attaques informatiques et des « pressions sur les diplomates américains » en poste en Russie. En outre, les autorités américaines ont fermé l'accès de deux résidences diplomatiques russes au personnel de l'ambassade de Russie à Washington.
Évoquant ces accusations gratuites, le président russe Vladimir Poutine a déclaré que les fameuses « fuites » publiées ne renfermaient rien qui puisse intéresser la Russie, alors que l'hystérie était attisée aux États-Unis autour des « cyberattaques » pour détourner l'attention de l'opinion de leur contenu.
Commentant les déclarations d'Hillary Clinton sur la prétendue ingérence de la Russie dans la campagne présidentielle américaine, le porte-parole du chef de l'État russe, Dmitri Peskov, a qualifié ces accusations de « parfaitement gratuites ». Selon le représentant du Kremlin, ces allégations ne reposent sur rien, « aucun fait n'étant cité ».
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