Parmi les organisateurs du réseau figurent des proches de l'un des chefs de guerre tchétchènes les plus violents, Issa Mouskiïev, éliminé il y a 10 ans. À l'époque, Mouskiïev et ses adjoints avaient tué 102 personnes, dont 84 civils.
Les terroristes ont été traqués notamment grâce à leurs messages envoyés via l'application WhatsApp, indique le quotidien. Du côté des forces de sécurité, deux soldats de la Garde nationale russe ont trouvé la mort dans l'opération menée dans la nuit du 10 au 11 janvier.
Selon le ministre tchétchène de l'Intérieur Rouslan Alkhanov, les combattants éliminés étaient étroitement liés au groupe terroriste Daech.
« Les bandits envisageaient de perpétrer une série d'attaques terroristes sur le territorie de la République tchétchène, ainsi que de tuer des policiers et des personnalités religieuses », a fait savoir le ministre.
En juin 2015, la rébellion islamiste opérant dans le Caucase russe a prêté allégeance à Daech via une vidéo publiée en ligne. Auparavant, les djihadistes de Daech avaient diffusé un message dans lequel ils menaçaient d'étendre leur « califat » autoproclamé jusqu'au Caucase russe.