D'après le ministère, la brutalité avec laquelle les tueurs procèdent et l'arbitraire des homicides ont atteint des dimensions critiques : « Les meurtres de petites filles de deux ans et de femmes âgées deviennent de plus en plus la règle », déplore-t-il.
Il est à noter, poursuit le ministère, que de tels meurtres ont été enregistrés dans au moins 13 provinces, soit dans la moitié des régions afghanes.
Concernant les causes de cette violence domestique, la défenseuse des droits de l'homme Khamira Sakeb pointe du doigt l'ambiance psychologique malsaine régnant dans la société afghane d'aujourd'hui.
« Le foyer est censé être le lieu le plus sûr pour la femme. Cependant, en Afghanistan, il est devenu le lieu le plus dangereux. Nous vivons dans la peur constante de nouveaux incidents, dans un état d'urgence permanent. Nous sommes au courant du nombre des victimes. Et dire qu'il ne s'agit que de données officielles. Imaginez combien il y a de cas de violence domestique contre les femmes, dont on ne sait presque rien ! », a confié Mme Sakeb aux journalistes de Sputnik.
D'après certains défenseurs des droits de l'homme, pour remédier à la situation actuelle, il faudrait adopter une loi protégeant efficacement les droits des femmes.
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