La sortie britannique risque de priver les institutions basées à Londres de leur accès au marché unique européen, c'est pourquoi la HSBC doit prendre des actions préventives afin d'assurer à ses clients qu'ils puissent continuer de recevoir les services que nous leur proposons aujourd'hui, a déclaré M. Flint devant la commission du Trésor du parlement britannique.
« Cela nécessiterait de déplacer des activités (…) vers la France, l'Irlande, les Pays-Bas ou tout autre endroit en Europe où nous opérons », a-t-il indiqué.
Quant aux problèmes avec les emplois, M. Flint a déjà évoqué au lendemain du référendum de fin juin la possibilité de déplacer un millier de personnes à Paris, si nécessaire.
La majorité des Britanniques ont voté pour la sortie de l'UE lors du référendum du 23 juin.
Le 2 octobre, la première ministre britannique Theresa May a signalé que le Royaume-Uni appliquerait l'article 50 du Traité de Lisbonne, afin de déclencher la procédure du retrait de l'Union européenne avant fin mars 2017.
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