« Nous avons été prévenus que le président Trump pourrait appeler à un transfert de l'ambassade dans son discours d'investiture », explique Mohamed Shtayyeh, un proche conseiller du président de l’Autorité palestinienne Mahmoud Abbas.
Les autorités palestiniennes ont également appelé à des manifestations contre un possible transfert des mosquées et des églises.
Mohammad Shtayyeh a déclaré qu'un tel geste serait une «gifle pour la communauté internationale» qui mettrait fin à l’accord entre les deux États, rapporte le Financial Times.
« Nous ne l'accepterons pas et nous refuserons même d'en discuter. Plus que ça, nous prendrons des mesures. Et nous considérons sérieusement que faire cela rendrait caduque la question de la reconnaissance mutuelle entre l'Organisation de libération de la Palestine (OLP, ndlr) et Israël », avertit le conseiller du président.
Vendredi, le proche conseiller d’Abbas Mahmoud al-Habash a estimé que la décision de transférer l'ambassade à Jérusalem était « égale à une… une déclaration de guerre contre les musulmans ».