« Bien entendu, ce sont des affaires internes aux États-Unis, mais nous voyons des efforts continus visant à exclure toute forme de dialogue entre nos deux pays et des tentatives, coup sur coup, de nuire ultérieurement à toute les perspectives de relations bilatérales », a déclaré le porte-parole du président russe, Dmitri Peskov, qui déplore une « détérioration sans précédent » des liens entre Moscou et Washington durant le deuxième mandat du président sortant Barack Obama.
Les membres démocrates du Congrès ont proposé mardi matin d'adopter une loi « sur la protection de la démocratie américaine ». Cette loi propose notamment de créer un comité indépendant de 12 personnes qui enquêtera sur les cyberattaques contre des agences gouvernementales américaines au cours de la dernière campagne électorale. Les membres du Congrès des États-Unis ne pourront pas être membres de la commission le cas échéant.
Le Kremlin a considéré ces mesures comme « un acte d'agression de la part de personnes qui doivent quitter leurs postes dans trois semaines », en allusion à l’administration Obama.
Contrairement à l’administration américaine sortante, le président américain élu Donald Trump affirme que les cyberattaques perpétrées contre les Démocrates ont été causées par la négligence du Comité national démocrate (DNC) lui-même.