JO 2018: «Dialoguer et agir pour éviter l’exclusion de la Russie»

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Le chef de l’agence antidopage britannique David Kenworthy a proposé d’interdire aux athlètes russes de participer aux Jeux olympiques d’hiver de 2018 en Corée du Sud. Des experts commentent cette nouvelle attaque contre les sportifs russes.

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Des sportifs US sous cocaïne avant les JO de Rio
Les appels du chef de l’agence antidopage britannique David  Kenworthy à interdire aux athlètes russes de participer aux Jeux olympiques d’hiver en Corée du Sud, sans présenter la moindre preuve, sont pour le moins étonnants, a déclaré le président de la Fédération russe de bobsleigh Alexandre Zoubkov à l’agence R-Sport.

David  Kenworthy a déclaré samedi que la sélection russe devait être bannie des JO 2018 qui se tiendront dans la ville sud-coréenne de Pyeongchang.

Auparavant, Richard McLaren, président de la commission indépendante de l'Agence mondiale d'antidopage (AMA) en charge d’enquêter sur le dopage en Russie a déclaré qu’un soi-disant système de dopage «  institutionnel  » (soutenu par l’Etat) existait en Russie. Le rapport préparé par cette organisation affirme que plus de 1  000 athlètes russes ont été impliqués dans des affaires de dopage.

La partie russe dément ces accusations qui surviennent sur fond d’un autre scandale, celui des «  exceptions thérapeutiques  » en faveur de sportifs occidentaux. Selon le groupe de pirates informatiques Fancy Bears, plusieurs sportifs internationaux figurent sur la liste de sportifs ayant eu recours ces dernières années à des produits dopants en vert d’Autorisations d'usage à fins thérapeutiques (AUT). Parmi ces athlètes on trouve les noms du joueur de tennis Rafael Nadal et de l’athlète britannique Mo Farah, spécialiste des courses de fond et de demi-fond.  

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Poutine: il n'y a pas de dopage d'État en Russie
Le député de la Douma (chambre basse du parlement russe) et président de la Fédération russe de curling Dmitri Svichtchev a pour sa part indiqué que seul un dialogue avec différentes organisations sportives et la protection maximale des intérêts du sport russe permettront d’éviter le bannissement de la sélection russe des jeux de Pyeongchang dans un contexte d’attaques permanentes.

«  En réalité, je n’exclus pas qu’une vague d’hystérie autour de la participation de notre équipe ait lieu. Et si nous nous montrons inactifs  et inoffensifs, alors bien sûr que les décisions prises  à notre égard ne seront pas le meilleures. Y compris le bannissement. Regardez, l’UKAD s’est exprimée, des sportifs et des Fédérations commencent à dire qu’il faut boycotter la Russie, annuler les compétitions (…). De ce fait, notre tâche consiste désormais à défendre nos intérêts devant des tribunaux  : contre les fédérations, contre les organisateurs des compétitions interdites en Russie », a souligné le député.

En été 2016, le Comité international olympique (CIO) s'est abstenu d'exclure l’ensemble de la sélection olympique russe des Jeux olympiques de Rio malgré l’appel de l’AMA, alors que le Comité paralympique a interdit à tous les athlètes russes de participer aux Jeux paralympiques.

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