« Quand le président Poutine s'y est impliqué (en Syrie, ndlr), il l'a fait en partie pour soutenir le président Assad, mais aussi parce que l'État islamique y gagnait du terrain. Les extrémistes radicaux étaient en train de gagner du terrain face à Assad et celui-ci se trouvait en l'occurrence dans une position politique très fragile. Ainsi, l'Iran et la Russie étaient tenus de lui donner un coup de pouce (au président Assad, ndlr) et de le protéger en vue d'une éventuelle prise du pouvoir par les extrémistes », a-t-il confié aux journalistes.
Il a également indiqué qu'à l'époque, la possibilité d'une telle transition du pouvoir inquiétait Washington et que la Russie et l'Iran avaient obtenu « des changements majeurs » dans ce domaine.
Rappelons qu'en décembre dernier, John Kerry a admis devant les journalistes du journal The Boston Globe que les accords bilatéraux entre Moscou et Washington sur la coopération en Syrie et sur une opération militaire conjointe sur le terrain n'avaient pas été appliqués à cause de certains représentants de l'administration américaine. Le secrétaire a alors assuré qu'il croyait à la réussite des accords.
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