Accusations de piratage russe : nouvelle forme de propagande?

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Barack Obama a signé un décret afin de répondre à une «urgence nationale concernant des activités cyber-actives malveillantes», qui vise les «hackers russes». Rachel Marsden recevait à ce sujet Alain Rodier, directeur adjoint du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R).

Le Washington Post a largement couvert l'affaire des hackers russes, ajoutant que la Russie serait derrière le piratage du réseau électrique américain. Ce qui s'est révélé erroné quelques jours après. Alors, comment démêler le vrai du faux  ?

Barack Obama a accusé la Russie, mais existe-t-il des preuves techniques de ces allégations  ? S'il concède ne pas être un spécialiste technique, l'ancien officier du renseignement, Alain Rodier, directeur adjoint du Centre français de recherche sur le renseignement (CF2R), considère qu'il est «  extrêmement difficile d'obtenir des preuves de différentes manipulations qui peuvent avoir lieu d'autant que l'intercepteur qui va être à la base de l'action, va tout faire effectivement pour qu'il n'y ait pas d'élément qui puisse remonter jusqu'à lui.  »

Alain Rodier replace ces hackings dans le contexte plus global  des services de renseignement  : «  il y a deux façons d'agir, le recueil de renseignements qui est pratiqué par tout le monde, tous les services de renseignement qui ont la technologie nécessaire et puis il y a l'action offensive qui consiste à s'en servir pour influencer un camp ou un autre, par exemple dans le cas des élections.  »

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