Selon le journal Sueddeutsche Zeitung, le ressortissant tunisien a attiré l'attention des services spéciaux en février 2016, grâce à des informations fournies par une source intégrée au sein des organisations islamistes de la Rhénanie du Nord-Westphalie. Selon ces données, Anis Amri s'intéressait à la fabrication de substances explosives et rencontrait des membres présumés du groupe terroriste Daech.
En juillet 2016, les autorités étudiaient même la possibilité d'expulser Anis Amri du pays en tant que personne présentant une menace pour la sécurité nationale. Cependant, cette mesure a finalement été rejetée, les autorités ayant conclu que le Tunisien n'allait pas commettre un attentat terroriste.
Selon la version officielle, Anis Amri, qui avait prêté allégeance à Daech, se trouvait au volant du camion qui a foncé sur la foule dans le marché de Noël à Berlin le 19 décembre 2016, tuant 12 personnes.
Le terroriste a réussi à s'échapper des policiers allemands mais a été abattu quelques jours plus tard par leurs collègues italiens près de Milan lors d'un contrôle de routine.