Sanctions antirusses: l’Italie propose ses services de médiateur

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L'Italie est prête à servir d’intermédiaire en ce qui concerne les mesures restrictives imposées contre Moscou, a déclaré à Sputnik le journaliste et expert en relations internationales Fulvio Scaglione.

La prolongation des sanctions antirusses est presque devenue un rituel ces dernières années. Cependant, la résistance monte d'un cran au sein de l'UE, et c'est l'Italie qui est prête à jouer le rôle d'intermédiaire.

« L'Italie veut agir comme médiateur (pour ce qui concerne la levée des sanctions antirusses) puisque Trump est un nouveau venu sur l'arène politique. C'est quelque chose que Rome a déjà fait », a déclaré à Sputnik le journaliste Fulvio Scaglione. « Le gouvernement de l'ancien premier ministre Matteo Renzi a clairement indiqué qu'il était mécontent des sanctions. Les mesures restrictives imposées contre Moscou sont coûteuses et inefficaces. La Russie a paisiblement tracé sa voie. »

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Les dirigeants italiens ont longtemps exprimé leur inquiétude au sujet des sanctions, affirmant qu'elles avaient gravement affecté les relations entre les entreprises locales et leurs partenaires en Russie. En octobre, l'Union européenne n'a imposé aucune mesure restrictive supplémentaire à Moscou en raison de l'opposition ferme de l'Italie.

Le journaliste a ajouté que l'Italie était capable de faire beaucoup dans le contexte incertain des sanctions, faisant référence au fait que le pays a assumé la présidence du Groupe des 7 (G7) le 1er janvier 2017.

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L'Italie utilisera l'occasion de la présidence du G7 pour améliorer ses relations avec la Russie, a déclaré le premier ministre Paolo Gentiloni lors de sa conférence de presse de fin d'année. Les relations entre la Russie et l'Europe se sont gâtées lorsque les États-Unis et les pays membres de l'UE ont imposé des sanctions à Moscou.

M. Scaglione a noté que le prochain sommet du G7, qui doit avoir lieu dans la ville italienne de Taormina les 26 et 27 mai, serait différent des sommets précédents.

« Ce sera la première réunion des pays membres qui donnera l'occasion d'évaluer les capacités, les idées et les décisions spécifiques de Donald Trump qui, à ce moment-là, sera en fonction depuis quelques mois (inauguration de Donald Trump est prévue pour le 20 janvier, ndlr). La première ministre britannique Theresa May — le chef du pays qui a décidé de quitter l'UE — ainsi que le nouveau président de la France seront également présents », a-t-il expliqué.

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Rappelons que le régime des sanctions antirusses puise ses racines dans le rattachement de la Crimée et de Sébastopol à la Russie, suite à un referendum qui s'est tenu en mars 2014. 96,77 % des Criméens et 95,6 % des habitants de la ville de Sébastopol (ville criméenne avec un statut particulier) ont voté pour le rattachement à la Russie. La péninsule avait été « offerte » à l'Ukraine par Nikita Khrouchtchev en 1954.

Aujourd'hui, l'Ukraine continue de considérer ce territoire comme le sien. La majorité des pays occidentaux soutiennent la position de Kiev et ont introduit des sanctions antirusses en 2014.

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