Le président syrien Bachar el-Assad pourra participer à la période de transition si ses pouvoirs sont réduits, a déclaré lundi le porte-parole du ministère allemand des Affaires étrangères Martin Schäfer.
Et de souligner que selon Berlin, un règlement n'était pas possible sans une limitation considérable des prérogatives du président syrien.
« Il me semble évident que sans une limitation sérieuse et considérable des prérogatives du président le règlement du conflit ne se fera pas », a-t-il indiqué.
Quant à la question de l'avenir politique de Bachar el-Assad, elle devra faire l'objet des pourparlers entre les représentants du gouvernement syrien et l'opposition, prévus fin janvier à Astana, au Kazakhstan, a poursuivi M. Schäfer.
« La question de l'avenir politique de Bachar el-Assad et du rôle des formations d'opposition dans la création des organes de pouvoir de transition devrait être évoquée à Astana », a-t-il déclaré.
« Notre position reste inchangée, il n'y a pas d'avenir pour la Syrie avec Assad », a pointé M. Schäfer.
Toutefois, vers 2015, la rhétorique s'est considérablement assouplie. Est-ce le flux de migrants ou la menace terroriste qui a fait revenir — bien que légèrement — l'Allemagne sur ses principes ? En tout état de cause, le chef de la diplomatie allemande Frank-Walter Steinmeier a tout d'abord déclaré dans une interview qu'il n'excluait pas la possibilité de dialoguer avec le gouvernement syrien. Ensuite, d'autres personnalités politiques allemandes, notamment Thomas Oppermann, président du groupe SPD au Bundestag, ont admis la nécessité de la participation de Bachar el-Assad au règlement du conflit syrien.
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