Selon le journal, l'équilibre des forces a changé après la défaite des terroristes à Alep-Est. L'investiture de Donald Trump en janvier pourrait également changer la donne, car il n'est pas exclu que le président élu soutienne Bachar el-Assad et non les combattants. De plus, la Turquie, principal opposant des autorités syriennes, a décidé de se rallier à la Russie.
De plus, la Russie établit actuellement des partenariats avec les alliés traditionnels des États-Unis dans la région. Il s'agit des investissements du Qatar dans la compagnie pétrolière nationale russe Rosneft, bien que cette dernière ait été sanctionnée par l'Europe et les USA. Selon le journal, de nombreux obstacles empêchant l'établissement de la paix disparaissent.
Cependant, cela ne veut pas dire qu'il soit facile à la Russie de mettre fin au conflit au Proche-Orient. Il existe un grand nombre d'obstacles que la Russie devra surmonter. Ainsi, la Turquie insiste pour que le président syrien démissionne, ce qui poussera Moscou à trouver une approche permettant de remettre à plus tard la question de la démission de Bachar el-Assad. De plus, les négociateurs devront déterminer si l'Arabie saoudite, hostile à l'Iran, peut participer aux pourparlers de paix.
Suivez Sputnik sur Telegram pour ne jamais manquer les actualités les plus importantes grâce à nos sélections du matin et du soir. Pour recevoir les actualités de notre chaîne, il suffit de télécharger l'application Telegram sur n'importe quel smartphone, tablette ou ordinateur puis cliquer sur le lien et appuyer sur « Join ».