La «famille normale» de Vladimir Poutine

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Que sait-on des filles et de la famille du président russe?

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Le président Poutine, un père fier de ses filles
Les médias russes ont compilé les propos les plus intéressants du chef de l'État russe sur sa famille depuis 16 ans. Dans une interview aux médias occidentaux, il confiait notamment qu'il ne croyait pas avoir le droit de "vouloir qui que ce soit" pour ses enfants qui devaient décider eux-mêmes de leur avenir. Par le passé, Vladimir Poutine avait aussi reconnu qu'il n'était pas très ferme avec ses filles.

Sur la profession de ses filles

"Elles ont déjà fait leur choix. Elles se sont consacrées à la science et à d'autres activités très nobles et utiles pour les autres. Elles se sentent demandées, elles aiment leur travail — ce qui me réjouit énormément. Elles ont une attitude très honnête et responsable envers le métier qu'elles ont choisi".

Interview au holding international d'information Bloomberg, 5 septembre 2016

"Je n'ai jamais rien dit de concret sur le lieu de travail de mes filles ni sur leur métier et je ne vais pas le faire ici aujourd'hui pour de nombreuses raisons — y compris de sécurité. Par ailleurs, je pense que toute personne a le droit à son propre destin. Elles n'ont jamais été des vedettes et n'aiment pas être devant les caméras. Elles vivent tout simplement leur vie et le font de manière très digne".

Conférence de presse du président russe, 17 décembre 2015

Sur ses ancêtres

"Le fait que mon grand-père était cuisinier de Staline ne dit rien sur ses orientations politiques. C'était un autre pays et une autre vie".

Interview à la chaîne américaine NBC, 2 juin 2000

"J'ai grandi dans une famille très simple, ouvrière. Mon père et ma mère étaient des citoyens ordinaires. Nous vivions à trois dans une petite pièce d'un appartement dit communautaire sans aucunes commodités: nous n'avions même pas de salle de bains ni de douche. Ils travaillaient beaucoup. J'étais livré à moi-même et passait beaucoup de temps dans la rue avec mes copains…"

Interview à Michael Walles de la chaîne américaine CBS, le 9 mai 2005

Sur son ex-femme

"Je crois qu'elle est une femme très moderne. Nous débattons souvent de la place de la femme dans le monde et la société modernes. Elle estime que la société et l'État n'accordent pas assez d'attention aux femmes et les impliquent trop rarement dans la gestion du pays en général et dans la résolution de problèmes étatiques, nationaux et régionaux. Je suis d'accord avec elle sur ce point. Dans ce contexte on peut dire que, d'un point de vue idéologique ou philosophique, elle influence ma vision des décisions adoptées dans tel ou tel domaine".

Interview à la chaîne américaine NBC, 2 juin 2000

Sur le temps passé en famille

"Malheureusement je ne vois pas mes filles chaque jour car elles dorment encore à l'heure où je pars, et sont déjà couchées quand je reviens".

Interview au Quotidien du peuple chinois, à l'agence d'information chinoise Xinhua et à la chaîne RTR, 16 juillet 2000

"Nos traditions diffèrent peu de celles d'une famille russe moyenne. Nous fêtons d'habitude le Nouvel an chez nous. Comme les enfants ont grandi, ils veulent le faire avec leurs amis. Nous ne sommes pas contre. S'ils sont à la maison, nous célébrons tous ensemble. Sinon à deux, avec ma femme".

Conférence de presse pour des journalistes russes et étrangers, 23 décembre 2004

Sur la télévision et internet dans la vie des enfants

"Mes filles ne me demandent pas ce qu'il faut qu'elles regardent. Je pense que vos enfants non seulement ne vous le demandent pas, mais ne vous disent même pas ce qu'ils regardent, ce qu'ils disent ni qu'ils rencontrent. Ils doivent avoir la liberté de choix. En général, la liberté et le droit de choisir sont une valeur absolue pour toute personne. Si nous réussissions à l'assurer dans la société, cela serait un accomplissement énorme".

Conférence de presse pour des journalistes russes et étrangers, 31 janvier 2006

"Elles le font, malheureusement. Internet est un outil utile s'il offre des informations nécessaires pour l'éducation et le développement de la personne. Mais s'il se réduit à un bavardage de plusieurs heures, il a peu de sens. C'est une perte de temps".

"Ligne directe avec le président russe", 18 décembre 2003, en réponse à une question demandant si ses filles utilisaient Internet.

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Sur la fermeté de l'éducation

"Non, sans fermeté. Malheureusement. Ou heureusement. En tout cas, elles sont des jeunes filles indépendantes qui ont, à mon avis, leur propre opinion et leur dignité. Je pense que c'est un bon résultat".

"Ligne directe avec le président russe", 18 décembre 2003, en réponse sur la question demandant s'il était ferme avec ses filles

"Je ne pense pas vraiment que je les gâte. Malheureusement je ne peux pas dire non plus que je leur accorde assez d'attention. Mais je ne les aime pas moins que par le passé. Elles sont déjà grandes, pratiquement adultes: elles ont aujourd'hui 19 et 20 ans.

Et je suis très heureux qu'on ne les voie pas aujourd'hui à la télé ou dans des publications scandaleuses des médias. Qui plus est, c'est leur propre choix".

Interview à Michael Walles de la chaîne américaine CBS, 9 mai 2005

Sur la maîtrise des langues étrangères

"Mes filles parlent couramment trois langues européennes, voire une ou deux langues orientales. Elles peuvent s'exprimer en langues orientales ou dans une quatrième langue européenne. Qui plus est, elles ne parlent pas simplement ces langues mais les utilisent dans leur travail. Elles font leurs premiers pas dans leur carrière et affichent déjà de bons résultats".

Conférence de presse du président russe, 17 décembre 2015

Sur la vie privée

"Les médias modernes sont sans pitié, et tout le monde n'est pas en mesure de tolérer tout cela. Vous voyez bien que les membres de ma famille ne font ni de la politique, ni des affaires. Ils sont contents de mener une vie modeste. Et je voudrais bien que tout le monde les laisse tranquilles. C'est nécessaire pour leur bien-être et leur sécurité".

Rencontre du premier ministre russe Vladimir Poutine avec les rédacteurs en chef de principaux médias étrangers, 2 mars 2012

Les opinions exprimées dans ce contenu n'engagent que la responsabilité de l'auteur.

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