Les États-Unis, dirigés par la nouvelle administration, pourront se joindre aux efforts de la Turquie, de l'Iran et de la Russie visant à régler la crise en Syrie une fois que le président élu américain Donald Trump prendra ses fonctions, a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.
« Je voudrais exprimer l'espoir que lorsque l'administration de Donald Trump entrera en fonction, ils (les États-Unis, ndlr) pourront aussi rejoindre les efforts pour nous permettre de travailler dans cette direction d'une façon amicale et collective », a indiqué le chef de la diplomatie russe lors d'une rencontre jeudi avec le président Vladimir Poutine.
Le chef de l'État russe a pour sa part annoncé une « réduction » de la présence militaire russe en Syrie, où l'armée mène une campagne de frappes aériennes contre les terroristes depuis septembre 2015. Mais « nous allons absolument poursuivre la lutte contre le terrorisme international », a-t-il précisé.
Vendredi dernier, le président russe Vladimir Poutine a téléphoné à son homologue turc Recep Tayyip Erdogan. À l'issue de l'entretien, les dirigeants se sont dits heureux de la libération d'Alep qui ouvrait la voie au lancement du processus de paix et à la cessation des combats sur l'ensemble du territoire syrien. Au total, environ 40 000 personnes, dont des terroristes, ont quitté les quartiers est d'Alep depuis le début de l'opération d'évacuation, le 15 décembre. La ville d'Alep a été libérée le 22 décembre grâce aux efforts de l'armée syrienne et de ses alliés, notamment de la Russie et de l'Iran, d'après le président syrien Bachar el-Assad.
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