La frappe que la coalition internationale dirigée par les États-Unis a effectuée près d'un hôpital à Mossoul, en Irak, aurait pu toucher des civils, a annoncé l'état-major de la coalition dans un communiqué.
« Une frappe aérienne menée par la coalition le 29 décembre a détruit un véhicule transportant des terroristes de Daech, qui avaient tiré au lance-roquettes antichar. Le véhicule se trouvait sur un terrain qui s'est plus tard avéré être un parking d'un hôpital. Il y aurait eu des victimes parmi les civils », lit-on dans le communiqué diffusé par le Commandement central des Forces armées américaines.
La coalition dirigée par les États-Unis apporte un appui aérien et d'artillerie à l'opération visant à libérer la ville de Mossoul qui a été lancée par l'armée irakienne le 17 octobre dernier. Les djihadistes de Daech contrôlent Mossoul depuis 2014. Outre les militaires de l'armée gouvernementale, elle réunit des combattants kurdes Pechmerga et les forces de la coalition occidentale dirigée par les États-Unis.
Le 17 septembre, quatre avions de la coalition internationale anti-Daech (deux F-16 et deux A-10) avaient réalisé quatre frappes contre les forces de l'armée syrienne régulière, encerclées dans la région de Deir-ez-Zor par les extrémistes de Daech. Le raid aérien avait coûté la vie à 83 militaires et avait fait une centaine de blessés. En outre, l'armée syrienne avait perdu près de 20 unités de matériel militaire.
Les États-Unis ont par la suite confirmé avoir effectué ce raid. Selon la partie américaine, des données erronées auraient été à l'origine de la frappe.
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